Semaine03

Jeudi, à la conquête de Death Valley ! Comme vous le savez déjà, beaucoup d’intempéries les jours précédents, ça a aussi un peu malmené la Death Valley. Nous avons donc du réadapter nos priorités car beaucoup de routes étaient fermées car impraticables. Cela dit, le parc est tellement grand qu’on a eu de quoi s’occuper malgré tout. L’avantage du hors saison c’est qu’on était très peu dans le parc, certes c’était le long week-end de Thanksgiving mais justement, c’est un week-end familial, pas touristique !
En démarrant par le sud de Death Valley, j’ai pu découvrir de nouveaux paysages et des points de vue que je n’avais pas pu voir lors de mon voyage précédent. Cette découverte pour Solène était tout aussi impressionnante.
Après quelques galères et questionnements, on a pris la route du Basin Water, ce grand désert de sable, point le plus bas des US. Et quelle surprise de découvrir un VRAI lac ! Eh ouais, les intempéries ont parfois du bon. Phénomène apparemment très rare dans la Death Valley, le sol étant très sec et très dur, l’eau est arrivée trop vite et en quantité trop importante pour être absorbée. Le lac a donc retrouvé son visage originel le temps de quelques jours. Nous avons eu la chance voir Basin Water avec réellement de l’eau. Et je peux vous dire que ça, c’était impressionnant.
Après presque une heure à contempler le paysage, essayer de trouver le meilleur point de vue sans avoir une armée de touristes mal sapés sur notre photo et s’être flinguées les mains et les chaussures dans l’eau salée et la bouillasse, on a continué de s’enfoncer dans le parc.
Malheureusement on a pas pu aller voir un genre de village fantôme qui avait l’air hyper cool tout au fond de la Death Valley (et tant mieux parce qu’en fait c’était hyper loin), on a décidé d’aller pique-niquer à Mesquite Flat Sand Dunes, en gros c’est un bébé dune du Pilat qui a plein de frères et soeurs. On s’est trouvé un petit coin pour manger nos salades et nos biscuits et ensuite on a pris le temps de faire quarante photos au milieu de la très longue route droite hyper connue de Death Valley. Le sol y est toujours aussi sec et craquelé, ce qui est d’autant plus impressionnant quand on sait tout ce qu’il avait plu les jours précédents. Puis avec tout ça, nous n’avions plus rien à faire à proximité donc nous avons échoué à Panamint Spring, le micro mini village au milieu du parc où nous avions une « cabane de mineur ».
Nous avons appris avec surprise (et joie) que le restaurant offrait le repas pour Thanksgiving, ça tombait bien, on avait prévu d’y aller dans tous les cas. Du coup après un petit moment à se reposer dans notre cabane avec très jolie vue, on a pu rejoindre le restaurant, bien plein, et se faire offrir un repas de fête typiquement américain. À la table derrière nous, pour changer, 3 français. Même au milieu de la Death Valley il faut qu’on croise des français ! Deux mecs de Strasbourg qui rendaient visite à leur pote installé à San Francisco depuis 20 ans. Ils nous ont offert le vin « dans l’esprit de Thanksgiving », ça nous a fait un sacré repas sympa à très moindre frais. On a laissé un joli tip au restaurateur avant de filer profiter de notre nuit dans un calme légendaire. C’était sans compter le manque de chauffage, les -1000 durant la nuit et la couette qui faisait 3 millimètres d’épaisseur. On a eu froid, on a mal dormi, on avait hâte d’arriver dans notre Airbnb en dur où on allait arrêter de se peler les fesses.

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Vendredi, enfin de retour à Los Angeles. Surtout de la route et peu de choses à raconter. On a perdu encore plus d’une heure dans le vortex Walmart (vraiment on passait des heures dans ce magasin) car ce serait notre dernière possibilité d’acheter toutes nos bêtises américaines à ramener. On était contentes d’avoir autant de choses pour finalement bien peu de budget. On en a aussi profité pour s’acheter notre déjeuner au rayon traiteur et là encore, imbattable sur les prix. C’est comme deux américaines qu’on a mangé dans la voiture, sur le parking, à l’ombre. (Comme 2 autres voitures donc on était pas les seules !) Vous aurez même une photo souvenir de ce repas voiture. L’arrivée vers Los Angeles a été la même que dans mes souvenirs, après la vie au grand air à croiser peu de voitures et à voir des paysages vides et grandioses, bienvenue dans l’enfer des bouchons californiens. Des routes à 9 voies bouchées de partout, des voitures qui te coupent la route des deux côtés, des voies qui deviennent des sorties puis 3 voies qui apparaissent d’un coup au détour d’une nouvelle entrée. Un joyeux bordel en somme. Mais ça se fait mieux avec une grosse bagnole qu’avec ma Malibu ras du sol de l’époque. L’arrivée au Airbnb a été un mini soulagement car même si le roadtrip était fantastique, changer de lit tous les soirs c’est fatiguant. On allait enfin pouvoir se poser, s’étaler et arrêter de refaire la valise tous les matins. Pour finir cette journée, quoi de mieux que d’aller ENFIN profiter de Santa Monica Pier, de la plage et du coucher de soleil ? La pauvre Solène a attendu tout le voyage pour retrouver sa première rencontre californienne (on y avait été dès son premier soir en 2019). Bon, on a tellement galéré à atteindre Santa Monica puis à trouver une place que finalement c’est en trottinant qu’on a réussi à voir la fin du coucher de soleil depuis la parapet en haut de la plage. Il est tombé tellement vite qu’on l’aurait raté si on avait continué jusque sur la plage. Du coup on a pris notre temps pour faire le tour de la jetée, on a joué aux arcades comme des gamines, un petit coup de flipper, un essai dans une machine à sous de voleurs (encore pire qu’à Las Vegas) et on a même joué à un jeu de tir bizarre avec une carabine, bien à l’américaine ! À défaut d’avoir tiré pour de vrai, faute de temps. Puis un petit tour les pieds dans le sable, profitant du vent marin, il y avait comme une sensation de retour à la maison, y’a pas à dire, je me sens vraiment chez moi ici. Pour fêter le retour à LA et parce qu’on avait la flemme de cuisiner, on est passé chercher un In’N’Out pour le diner (aussi parce que je ne laissais pas le choix à Solène, j’en voulais au moins un pendant le voyage). Et je passerai les détails mais il était bien mérité car j’ai refait la carrosserie d’une voiture sur le parking blindé et minuscule du fast food. Dans mon stress, j’ai bien cru que je n’arriverais jamais à manoeuvrer pour m’éloigner de cette foutue voiture sans l’emporter avec moi (ou emporter la taule, j’avais un doute à ce stade). Heureusement la voiture était POURRIE et ça a surtout abimé la mienne, vive l’assurance Hertz, adieu mon égo froissé.

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Samedi c’est le jour tant attendu ! Direction Downtown pour se faire tatouer avec Solène, petit souvenir de Los Angeles. Alors avant toute chose, on a d’abord passé la matinée à UCLA, oui oui, la matinée. Car on avait prévu d’y aller seulement une petite heure sauf que le magasin ouvrait une heure plus tard que prévu. On s’est donc d’abord baladées dans l’université. C’était cool mais un peu étrange de voir l’université si vide, break de Thanksgiving oblige. On a même tourné dans tous les sens à la recherche d’un café sans jamais rien trouver. On a vu des écureuils, on a profité du soleil puis on a enfin pu passer presque une heure à choisir des sweats UCLA.
Avec tout ça, on commençait être juste alors on a filé au parking (dont le paiement était terminé depuis presque une heure, heureusement, qui dit campus vide dit personne pour contrôler les tickets de parking). Un repas rapide à l’appartement et cette fois le grand moment était arrivé.
Le salon était vraiment cool, un rez-de-chaussée d’immeuble, ambiance grand hangar tout en béton ciré. Tous les tatoueurs/tatoueuses étaient asiatiques (peut-être tous coréens, on a pas demandé). Le notre, Sop, un coréen, était vraiment ultra gentil et ultra discret, à l’image qu’on se fait des coréens. On a pris le temps de bien placer les stencils puis Solène est passée sur le billard la première. Le sien a semblé beaucoup plus long que le mien d’ailleurs. J’ai eu le temps de la mitrailler de photos souvenirs, n’osant pas faire de bruit dans cette atmosphère presque religieuse tellement c’était silencieux.
Puis à mon tour, j’étais ravie de sentir mon orteil posé sur son poignet (bah oui je me faisais tatouer la cheville). Trop contentes de nos tatouages flambant neufs ambiance Los Angeles, on est parties au Grove et ça a été la plus grosse galère de notre voyage, littéralement. On arrive au parking, UN MONDE FOU, on faisait la queue dans les tourniquets du parking, le parking était plein à mort, on était tous dans le cul les uns des autres à attendre que la chance nous sourit et qu’une place se libère devant nous. Après 40min, je perdais patience puissance mille et une voiture POURRIE a voulu me griller la priorité à droite. Ma patience évanouie depuis déjà 20min, j’ai pété un câble, j’ai foutu la trouille à Solène et j’ai failli emboutir la voiture dans mon agressivité. Je l’ai insultée et j’ai serré les fesses tout le temps qu’on a passé dans le Grove, de peur de re croiser ces quatre meufs qui n’avaient pas l’air sympa du tout avec le recul. Heureusement on a fini par trouver une place, qu’on a obtenu en étant de vraies parisiennes, on a pas bougé, et on a obligé la voiture de derrière à reculer pour pouvoir se garer car on était devant la place quand il a commencé à sortir. Pour ma défense on m’avait déjà fait le même coup deux fois, chacun son tour.
Ca a été vite oublié car après notre balade noire de monde dans le Grove, on a décidé de se faire plaisir et d’aller manger au Abbey. Pour ceux qui n’ont pas suivi mon voyage il y a 4 ans (ou qui ne se souviennent pas) The Abbey c’est mon restaurant préféré à Los Angeles. Extrêmement bien placé, c’est un établissement connu à West Hollywood. Ce soir là, il y avait des danseurs, on a donc encore vu des fesses, mais ambiance très différente de Las Vegas ! 
On était en terrasse, sous les chauffeuses, au chaud. On a trop bien mangé, tout était bon, Solène qui n’était jamais venue semble avoir vraiment aimé le repas ! Et l’ambiance était très cool. Après ça on pouvait rentrer tranquillement, on avait passé une bien bonne journée.

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Dimanche, que serait un dimanche sans un brunch ? Venice nous voici. Nous sommes parties à la conquête d’Abbot Kinney et la queue étant beaucoup trop grande chez Gjelina, changement de plan, direction The Butcher’s Daughter. Un nom rigolo et une carte alléchante, 100% végétarienne, bon point pour Solène. On crevait de faim mais tout est pris d’assaut à Venice donc on a du faire un tour avant de pouvoir ENFIN s’assoir à une table. C’était vraiment bien, bien qu’un peu bruyant.
Après ce repas sympa, petit passage par Blue Star Donut (mes go to donuts), et en route pour la plage et le boardwalk ! J’ai pu reprendre le famous Orange-Olive oil donut, Solène a tordu du nez mais après l’avoir forcée à goûter, elle admet que c’est très bon. Nous avons marché un peu, regardé les skateurs et profité d’une réunion de rollers sur fond musical en attendant Melissa.
Melissa c’est une fille que j’ai rencontré totalement par hasard en 2017, à Los Angeles justement. Je vous arrête tout de suite, elle est française ! C’est le côté drôle de la chose. On s’est revues une seule fois depuis 2017, à Paris et le hasard a fait qu’on était toutes les deux à Los Angeles en même temps. On ne pouvait pas rater ça ! Du coup Solène a eu l’occasion de la rencontrer et on a profité du boardwalk et du skatepark avec un Starbucks bien frais. Puis quand même, on a regardé le coucher de soleil sur la plage parce que l’air de rien, c’est un joli spectacle. Ce soir là on s’est fait plaisir au rayon traiteur de Whole Foods Market, autant vous dire qu’on a lâché le prix d’un restau mais on était contentes de notre connerie. Vu la période, on avait les classiques mashed potatoes, la dinde, la sauce cranberry, les mac&cheese, et on a même pris des chou-fleur rôtis pour faire plaisir à Solène (pas de chance pour moi, ça piquait ces machins, j’en ai pas mangé beaucoup). J’en ai aussi profité pour racler un buisson avec la voiture car le parking était trop petit, trop rempli, j’étais trop stressée.Décidément les grosses bagnoles c’est pas pour moi. Et puis de toute façon j’avais perdu ma confiance après l’incident du parking de In’n’out. D’ailleurs j’en profite pour avouer ici que c’est Solène qui a garé le gros SUV tous les soirs dans le parking du Airbnb, il était hors de question que je tente de manoeuvrer ce paquebot et Solène a un don maintenant qu’elle se gare tous les jours dans sa place de tom-pouce à Bordeaux. Faut bien capitaliser sur les compétences de toute l’équipe !

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Lundi, la journée la plus attendue du voyage : Universal Studios ! On s’est levées tôt et on était sur place avant même l’ouverture du parc, c’est dire à quel point on était impatientes. On a pris notre temps dans Universal City (l’équivalent de Disney Village) avant de pouvoir rentrer dans le parc. La bonne surprise c’est qu’un lundi hors période scolaire, il y avait beaucoup moins de monde que lors de notre première visite en 2019.
On a commencé par le Studios Tour pour être sure de ne pas manquer de temps pour le faire (comme en 2019). Et quelle joie de nous retrouver à 6 dans un grand wagon de 48 places. Le tour était super cool en plus d’être hyper intéressant. Et autant vous dire qu’on était à l’aise. Notre avantage, en plus du peu de monde a été de venir alors que l’espace Mario a ouvert il y a peu de temps. Tout le monde s’était donc rué là bas. On a pu faire toutes les attractions en moins de quinze minutes de queue durant toute la journée. On a retrouvé avec joie l’attraction Jurassik World, et croyez-moi cette chute de fin est presque pire quand on l’attend. Ils avaient un peu revisité l’attraction, on a donc pu profiter d’une sensation de nouveauté. On a tellement aimé qu’on l’a fait une deuxième fois en fin de journée, assises tout à l’arrière, je vous confirme que c’est pire et j’ai encore plus hurlé que la première. La sensation de tomber et de ne plus toucher terre est réelle.
On a pu faire la Momie, qui ne secouait pas autant dans nos souvenirs, sans surprise, j’ai hurlé là dedans aussi. Je ne mettrai pas les photos car qualité horrible oblige mais je vous informe que toutes les photos prises pendant les attractions démontrent deux ambiances différentes chez ma soeur et moi. Marine qui hurle tellement qu’on dirait qu’elle est déjà momifiée, Solène qui se marre tellement que l’air remplit ses joues à cause du mouvement.
Pour le déjeuner, cette fois c’est chez les Minions qu’on a jeté notre dévolu et c’était hyper bon (et pas si cher). On a pu manger en terrasse et profiter du soleil (fin novembre, oui oui) avant de se diriger vers le spectacle de cascades qui ne passe que 2-3 fois par jour donc on ne l’avait pas vu non plus en 2019. Eh bien, sacré spectacle ! On était assez haut pour ne pas se prendre de l’eau plein la figure pendant tout le spectacle mais très impressionnant, des explosions partout, du feu partout et même un avion qui débarque et s’écrase dans l’eau, tout ça avec du feu. En petites françaises, on a kiffé la grandeur américaine.
Bon, le parc n’est pas non plus hyper grand, donc même s’il est ultra bien fait et bien entretenu (contrairement à notre ami Mickey à Paris), on a vite fait le tour des attractions quand on ne passe pas 40min à chaque queue. Du coup on a quand même tenté d’aller voir l’univers Mario Bros, on était persuadées de ne pas avoir le droit de rentrer (c’est un supplément pour faire les attractions Mario) alors c’est comme des fugitives qu’on est rentrées le nez au vent et personne ne nous a sauté dessus pour nous plaquer au sol. C’était franchement cool et hyper immersif. Y’a pas à dire, ils savent créer des univers ici. Après quelques photos, il était temps de faire notre shopping, c’était parti pour un tour de tous les magasins histoire de trouver quoi ramener parmi les mille conneries trop chères proposées dans toutes les boutiques du parc.

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Mardi dernière journée complète en Californie, déjà … L’occasion d’aller voir Melrose Avenue et le fameux Pink Wall. Y’avait pas grand chose d’ouvert à 9h30 donc on a pas profité de grand chose. Juste le temps de prendre quelques photos devant le Pink Wall, très gênant car le vrai mur, éloigné de la rue était à l’ombre donc on a fait ça sur le trottoir, devant un feu, on s’est bien tapé la honte.
Après ça, retour vers Hollywood Boulevard et le périple a continué dans les hauteurs. C’est très distraites par les multiples maisons magnifiques (et probablement très chères) qu’on est monté jusqu’au Hollywood Sign. Enfin, pas très loin mais pas au pied, vous avez compris. Le beau temps nous a permis de bien l’admirer mais on ne s’est pas chauffées à faire la rando jusque là haut. On avait bien assez randonné pendant notre périple, non mais oh. Après il fallait bien finir notre shopping de touristes, on a écumé les magasins de Hollywood Boulevard à la recherche de souvenirs en tous genres. Et finalement, le faire à la fin c’est pas si mal car ça condense et on finit toujours par trouver quand même quelque chose pour tout le monde. Pour cette dernière soirée, on a décidé de retourner au Griffith Observatory, on a pu prendre vraiment le temps de tout regarder dans le musée, de profiter de la vue sur une Los Angeles toute illuminée, on a même réussi à se garer sur le parking principal donc pas besoin de se remonter toute la côte à pied comme des ânes (comme en 2019). Dommage, on a pas pu essayer le télescope qui n’ouvrait qu’à 19h, le temps risquait d’être long d’ici à l’ouverture du télescope (pour info il fait nuit noire vers 17h15 fin novembre). Mais au moins on a pu vraiment faire un tour tranquille de tout l’observatoire. Cette dernière soirée, revirement de situation, après un potentiel Cheesecake Factory (un peu trop d’attente à notre goût), on a finalement opté pour un diner au calme à l’appartement avec pizza, coca et petite apple pie devant un film et c’était un bonne dernière soirée avant le périple aérien et retour à la réalité.

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Mercredi annonçait la fin de ce voyage. Comme tous les jours de départ un peu tard dans la journée, il était compliqué de meubler tout en se gardant de la marge à l’aéroport. Après 3 tours de l’appart pour être sures de n’avoir rien oublié (j’avais donné avec une paire de Rayban perdues lors d’une randonnée et mes lunettes de vue miraculeusement récupérées dans notre premier hôtel de Los Angeles), nous avons pris la route de Beverly Hills pour une petite balade en voiture à regarder les grosses baraques de riche. On est d’abord passé devant Rodeo Drive histoire de montrer ça à Solène puis petit arrêt devant le Beverly Hills’ Sign au milieu de sa petite fontaine et une grosse balade de probablement une heure à guetter la moindre maison qui a l’air cool. On a croisé quelques voitures avec les vitres ultra noires, en se demandant si il y avait une star dedans et on a du passer pour des paparazzi en repérage mais c’était bien cool pour finir.
Retour une dernière fois à mon endroit préféré : The Grove et son Farmers Market, sur le chemin on a traversé Sunset Boulevard et Sunset Plaza. J’ai pu voir l’agence de Selling Sunset en vrai, et en fait ils ont leurs vitres teintées de noir pour ne pas être constamment photographiés par les paparazzi (qui étaient allongés par terre sur le trottoir pour avoir un cliché dès leur sortie de l’agence), dommage. Une dernière barquette de Tots avec un grand coca au calme de la terrasse en pleine semaine, un dernier tour dans le Grove, un petit tour chez Barnes & Noble pour trouver un livre ou autre truc sympa et il était temps de rejoindre l’aéroport.
Voiture rendue sans encombre malgré les nombreuses galères, merci l’assurance Hertz, un petit tour de navette et on était à l’aéroport pour le grand départ.
Finalement tout s’est fait plus vite que prévu donc on s’est retrouvé un peu tôt à la porte d’embarquement, pas grave, Solène avait son Murdle pour s’occuper et moi j’ai toujours un truc à faire sur mon téléphone. Très rapidement on a pu embarquer, profiter de notre rang de 2 sièges pour être bien tranquilles, surtout que le vol était peu rempli, beaucoup de sièges vides sur l’arrière de l’avion donc on a vraiment passé un vol calme et confort. On en dira pas autant du vol Paris-Bordeaux qui nous a bien secoué, merci la météo d’hiver. Une heure de vol qui a paru bien plus longue que les dix qu’on venait de faire. De retour à Bordeaux avec nos chats (et papa le super taxi qui nous a ramenées avec nos chatons) il était temps de reprendre le travail après ces 3 semaines de coupure vraiment dépaysantes !

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Et le résumé de ce voyage (bien plus court que le premier) c’est quand même :
21 jours
6 avions (dont 2 en vol intérieur US, bisous à Jet Blue)
4 États
14 logements
8 parcs nationaux
224 kilomètres à pied
3445 kilomètres en voiture

Des bisous de Bordeaux!